Didier Desmet, Artiste I.M.C. | Ecrits | Textes et fragments | Monographie |
REVEIL BRUTAL !!! Je sais que parfois mes pensées semblent obscures. Mais j’ai l’intime conviction que ce sont elles qui m’aident à tenir debout. Il est curieux d’avancer dans le noir sans réellement croire en la lumière. Mais voilà, il y a ce « réellement » qui m’aide à y croire. C’est cette lumière vers laquelle je me dirige même si parfois mes mots – ou maux – me font dire le contraire. Mes émotions ont toujours guidé mes pas dans la vallée des âmes perdues. Je suis ce que je suis sans nier ce qui compose la musique de ma vie. Je suis un homme qui souffre autant qu’il aime. Je suis un homme qui ose croire en toutes les choses qui semblent avoir quitter l’esprit de tous sans vraiment quitter leur cœur. Je suis un homme qui pleure désormais autant qu’il rit. Mon âme perdue n’est pas loin. Il m’appartient de la retrouver afin de croire en moi et accepter le fait que la perfection n’existe pas. Pouvoir me regarder dans le miroir et me trouver beau tout simplement sans pour autant, sans cesse, me comparer à ces hommes que je croise et que je trouve beaucoup plus beau que moi. Ne plus penser que mon handicap est un frein car, même si certains en sont convaincus, il n’en est rien. Je m’observe dans un miroir menteur qui ne reflète qu’une infime partie de moi-même. Les yeux dans les yeux j’épie mon double qui n’est qu’une façade et tel narcisse, j’ai failli me noyer. Je suis beau. Beau. Un mot qui signifie tant de chose en si peu de lettres. Elle se trouve là la beauté, dans la capacité de rester soi-même. Etre beau et faire ce pour quoi on existe sans vouloir trop en faire. L’enveloppe corporelle n’est qu’une hérésie lorsque notre âme illumine notre cœur et notre vie. Avoir confiance en ses rêves, y croire sans pour autant les attendre. Je vois la lumière et je me dirige vers elle. Elle m’enveloppera un jour de sa chaleur car je ne l’attends plus ! Je viens de retrouver mon âme, elle ne m’a jamais quitté. Elle s’était tout simplement égarée dans le regard d'un reflet apocryphe. « Laissons nos larmes panser nos blessures passées ! » Didier Desmet. Août 2005 |